Comment bien optimiser une page pour le référencement

Référencement naturel : Mettre toutes les chances de ton côté avec une page SEO friendly

La clé de tout est la patience. On obtient un bel oiseau en couvant un oeuf.
L’optimisation SEO comporte 2 grands axes : le On-page SEO (optimisation d'une page) qui ne suffit pas à lui seul à octroyer un bon référencement organique sur google et le Off-page SEO. Si ces critères ne sont pas remplis alors la page en question n’a aucune chance d’être bien positionnée. Lorsqu'un consultant seo effectue un audit seo, tous ces critères sont étudiés de près.

Les principaux critères d’une bonne optimisation SEO

  • En priorité, la qualité du contenu notamment le contenu textuel
  • Pas de contenu dupliqué (Duplicate content), ce qui est catastrophique en SEO
  • Des mots clés qui correspondent à l’intention de recherche de ta cible
  • Des mots clés pertinents pour ton activité
  • Un contenu traité en profondeur, riche et varié (textes, vidéos, images)
  • Un contenu qui contient les réponses aux questions que se pose ton cœur de cible
  • Des pages facilement explorables par les moteurs
  • Chaque page est ergonomique, fluide, intuitive
  • La vitesse d’affichage est excellente
  • La page est friendly mobile
  • Les mots clés importants (RP et RS) se trouvent dans les zones chaudes
  • Ta page doit clairement dégager une thématique
  • Il n’y a pas de suroptimisation de mot clé
  • Optimiser les zones chaudes (titre, h1, chapô)

Les zones chaudes sont aussi des zones de contenu, des endroits SEO stratégiques pour expliquer en peu de mots le sujet de la page et pour accrocher le lecteur.

Optimisation de L’URL de la page

Les mots clés dans l’URL ont perdu en poids pour les moteurs, mais il est conseillé de rédiger des URL intelligibles pour les lecteurs. Surtout s’ils les mettent en favoris dans leur navigateur.

Évite les URLS compliquées, et préfère les tirets entre les mots-clés, plutôt le tiret haut « - « comme le préconise Google. Si ta page est dynamique, pense à l’URL rewriting (configuration dans le fichier htaccess) afin d’avoir une URL propre intelligible et dénuée de caractères spéciaux. Si tu ne sais pas comment faire, demande-le à ton webmaster.

Optimisation de la balise Title

La balise title correspond au titre de la page. C’est elle qui apparaît dans les résultats de recherche en bleu. La longueur préconisée d’un titre est d’environ 70 caractères. C’est elle aussi que tu voies quand tu mets la page en favoris ou encore qui est présente dans un fil d’Ariane pour guider les lecteurs. Le titre fournit une source essentielle d’information aux visiteurs, mais également aux moteurs de recherche. Évite l’absence de titre ou la série des titres génériques tels que Bienvenue, Page d’accueil, etc. qui n’offrent aucune information. Chaque page doit avoir son propre titre.

Screaming Frog permet d’avoir un aperçu des SERPS de chaque page afin de vérifier la taille du titre en caractères et en pixels. L’objectif ? Que ton titre et ta meta description ne soient pas tronqués par les moteurs de recherche.

optimiser sa serp

Optimisation de la balise h1

La balise h1 est une zone chaude et doit être considérée aussi comme une zone de contenu et doit logiquement se placer le plus haut dans la page. Les mots clés pertinents doivent se trouver au début de la balise. Pour un bon référencement, il faut prendre soin de la balise h1 et un grand principe prévaut : une seule h1.

Certains copient à l’identique la balise h1 et le titre. Il est vrai que la personne qui clique sur le lien de résultat doit savoir de suite qu’il est bien sur la bonne page. Il est donc préférable que la h1 et la title soient concordantes. Mais concordantes ne veut pas dire identiques, mais sémantiquement concordantes. Je préfère donc ne pas automatiser la production des 2 balises. Cela permet de varier finement les mots clés.

Optimisation de la balise meta description

La meta description est un résumé du contenu qui suit. Elle est assez courte et contient des mots explicites. Attention de ne pas la rédiger trop longue, car elle sera tronquée. Si tu l’oublies, c’est Google qui extraira de ton texte ce qui lui semblera le plus juste en fonction de l’intention de recherche du lecteur. Bien qu’elle n’ait aucune incidence directe pour ton référencement, elle est vraiment à travailler, car elle sert de premier contact avec les lecteurs potentiels et incite au clic. Et ce d’autant plus si les mots clés tapés par l’internaute ressortent en gras dans ta meta description.

Pour optimiser la meta description, le plus simple est de développer le titre de la page, soit la balise title ou le titre h1. Tout comme pour le titre et la balise h1, ta meta description doit être unique.

Optimisaton des balises h2 et h3

Les balises hn servent à mettre en exergue les idées mais aussi à structurer la page et apportent des informations aux moteurs de recherche sur la teneur de ton contenu. Elles peuvent contenir les mêmes mots clés, mais avec une variation sémantique ou des expressions clés secondaires. La mise en couleur accroche le regard du lecteur. Une balise h3 succède à une balise h2, mais pas l’inverse (hiérarchie de l’information)

Oubliez la balise Meta Keywords

Je ne l’intègre pas, en référencement, elle n’est d’aucune utilité.

Rel Canonical

L’utilisation du rel = canonical permet d’éviter le problème de duplicate content, notamment en cas d’URL à multiples variables, mais n’a aucune incidence directe sur ton positionnement. Par contre si elle est mal renseignée, cela envoie un mauvais signal en SEO.

Implanter les données structurées

Les balises open graph servent aussi à donner des informations structurées aux moteurs de recherche, mais ce sont aussi elles qui permettent de contrôler ce que l’on partage sur les réseaux sociaux (le texte, l’image et l’URL publiés)

Les balises twitter card remplissent la même fonction, mais comme son nom l’indique pour le réseau twitter.

Les métadonnées JSON sont riches et variées. Il en existe pour les articles, les sites web, les blogs, les recettes, les entreprises, les personnes, et maintenant pour la recherche vocale.

Ces métadonnées sont de plus en plus utilisées par Google pour savoir de quoi parle une page et donc mieux la comprendre. Elles ont un peu la fonction de carte d’identité. Bien remplies, ces métadonnées ou données structurées peuvent devenir ce que l’on appelle des « rich snippet » (des snippets enrichis par plus d’informations que les SERPS habituelles n’en détiennent).

À part fournir les informations nécessaires dans ces metas, le webmaster n’a aucun contrôle sur l’affichage d’un Rich snippet. Seul Google le décide.

Si tu veux vérifier que tes données structurées soient bien implémentées, utilise l’outil de test des données structurées de Google

L’accroche : informer sur l’essentiel de suite

Ici l’accroche a été mis en gras grâce à une balise strong. La balise strong indique aux moteurs de recherche que cette partie de contenu est importante et apporte une information visuelle aux internautes. La balise strong n’a pas le même poids en SEO que les balises HN. L’accroche incite l’internaute à poursuivre sa lecture. Autant dire qu’elle est cruciale.

Sur le web et encore plus sur mobile, les internautes ne sont pas patients et consomment vite. L’accroche et les principaux titres sont souvent scannés et ce sont eux qui indiquent au lecteur si l’article en question correspond à ce qu’il recherche.

Bien que le web soit un monde virtuel, il n’en reste pas moins que derrière un site web il y a de vraies personnes. La photo près de l’accroche est là pour apporter une touche de proximité.

Ergonomie d'une page web

Pour accrocher le regard du lecteur ou redynamiser la lecture, il faut aérer le contenu, séparer les blocs d’informations. On appelle cela du cut-off design. On ajoute souvent des repères visuels comme des icônes, des listes, des images pour que le lecteur assimile plus rapidement la structure et le contenu de la page.

L’ergonomie n’a pas d’incidence directe sur le positionnement dans les moteurs de recherche, mais indirecte. Si ton article est difficile à lire, l’internaute va quitter ta page, voire ton site de suite. Cela a donc une incidence sur le taux de rebond qui lui est pris en compte pour le positionnement de tes pages. Au plus tu cumules de pages à fort taux de rebond au plus tu envoies un mauvais signal à google, ce qui n’est pas excellent pour ton référencement.

En ergonomie web, il existe deux lois assez importantes et du reste pleines de bon sens dérivées des neurosciences.

La loi de proximité

Notre cerveau tend à regrouper les choses qui sont proches. Un rapprochement physique sur une page de deux éléments permet à notre cerveau d’en déduire une proximité conceptuelle. Par exemple un call-To-action près d’un texte.

La loi d’affordance

L’internaute sait de suite ce qu’il doit faire : en l’occurrence souvent cliquer ou exécuter une action. Ici le bouton sur le formulaire est gros, bien visible, bien orange, parfaitement cliquable sans effort et proche du texte incitatif au clic.

En référencement naturel le contenu est roi

Propose un contenu pertinent et intéressant. Si l’internaute est arrivé sur ta page, ce n’est pas un hasard. Il cherche des réponses, il a un besoin et veut des infos. En termes de référencement naturel, c’est le contenu qui à mes yeux a le plus d’importance.

Le texte présent ici comme le reste du texte sur la page est « orienté lecteur » et optimisé, avec les logiciels yourtexguru, cocon.se et textfocus

La page est optimisée pour une intention de recherche « comment bien optimiser une page pour le référencement ». Quant aux mots clés issus de la longue traîne, je m’en préoccupe moins, car dans mon esprit, si tu es dans le sujet, ils vont automatiquement être présents. Il faut aussi arrêter d’être obsédé à chaque étape de la rédaction par les mots clés.

Le cœur du contenu répond aux questions que peuvent se poser les lecteurs sur la manière dont un peut optimiser une page.

Il existe quantité d’articles qui débattent de la longueur de texte idéale. Beaucoup s’accordent sur un minima (300 mots).

Je pense qu’il faut écrire de manière naturelle. Ne pas obligatoirement compter les mots. De toute façon si tu écris pour partager, transmettre, éclairer le lecteur et que tu connais ton sujet, il y a de grandes chances pour que ton texte les dépasse bien largement.

Une étude démontre cependant que les pages au contenu long se positionnent mieux. Ce qui semble logique, car un texte long permet de couvrir plus facilement le signal de pertinence (associations de mots)

Le contenu de chaque page doit être structuré en paragraphes, une idée par paragraphe. Bien que la recherche vocale (Search Voice SEO) ne me paraît pas encore assez aboutie, le processus est en marche. Anticiper est toujours une bonne idée. Il faut donc intégrer des éléments de questions (et de réponses) tels que tu pourrais les poser à un assistant vocal.

On recommande généralement un seul verbe par phrase et entre 10 et 12 mots par phrase. Les phrases doivent être écrites à la voix active. Certains logiciels comme Hemingway t’aident à mieux rédiger ton article.

Tout le monde te préconise d’écrire naturellement, même moi, mais j’avoue ce n’est pas tout à fait vrai. Car si tu rédiges pour être lu par un humain, c’est un robot qui analyse ta page, cherche à la comprendre et la classe. Il faut donc toujours avoir les deux en tête. Un humain comprend bien plus de choses qu’un robot, il faut donc laisser des petits cailloux dans ton texte (l’empreinte lexicale et ses lexies) pour qu’il le comprenne.

La balise strong au cœur du contenu : en plus d’accrocher le regard du lecteur, la balise strong permet de donner un peu de poids à certains mots. Mais n’en abuse pas. Il faut rester cohérent. En ce qui me concerne, je mets en strong les lexies de mon empreinte lexicale.

Le module commentaire : est un grand classique. Il a l’avantage certain de permettre à l’internaute de se faire une opinion de plus sur ton contenu ou ton produit ou encore simplement d’interréagir avec toi. Il augmente de manière naturelle le volume de ton contenu et se fait le chantre d’un langage bien plus proche des préoccupations des visiteurs.

Les images et la balise alt : les images font partie intégrante du contenu. Elles l’enrichissent et permettent aux lecteurs de mieux digérer ton contenu, reposer leur regard. La balise alt associée sert de titre à l’image pour les robots (invisible pour le lecteur). À ne pas confondre avec la balise figcaption qui elle sert de légende à ton image et qui est parfaitement visible.

Les liens : le cœur du web et du référencement

Il existe trois types de liens :

  • les liens internes ou maillage interne (entre tes pages)
  • les liens externes (vers un autre site)
  • les liens entrants (backlinks ou BL : d’un autre site vers le tien)

Ces liens-là pour peu qu’ils soient bons vont te permettre de mieux positionner tes pages.

Pour l’instant, ce sont les deux premiers types de liens qui nous intéressent. Google vénère les liens, mais pas n’importe lesquels. Google aime les liens qui font sens, des liens qui ont une certaine continuité sémantique. Des liens entre deux pages qui se complètent se précisent. Certains liens sont contextuels.

Je t’explique : un lien c’est une URL et une ancre. L’ancre ce sont les mots soulignés sur lesquels tu cliques pour atterrir vers une autre page. Pour que ton lien soit un bon lien, l’ancre doit être précédée de plus ou moins 10 à 15 mots avant et après. Ces mots doivent apporter du poids à ton ancre et surtout être dans la même continuité lexicale. Un lien interne vers une autre page de ton site ne doit jamais être posé comme un chien dans un jeu de quilles. Des liens bien posés améliorent grandement ton référencement naturel.

D’autres liens internes navigationnels servent à compléter ta lecture. Ce sont souvent des liens placés à la fin de ton article. Ces liens sont rarement contextuels. Au fur et à mesure que tu nourris ton blog, cette section de liens connexes s’enrichit elle aussi. Veille simplement à bien rester dans la thématique avec tes liens.

Les liens externes : tu peux hésiter à en mettre, car tu peux penser à tort que les internautes vont quitter ton site. Ces liens externes viennent au contraire crédibiliser ton article. Cela peut être des sources, des articles référents, des liens vers des livres, des logiciels, des outils en ligne. Tant que ces liens apportent un plus à ton article, aucun souci. Et puis soyons humbles, personne ne se fait seul, on a tous appris grâce aux autres.

En référencement naturel, le mobile est roi

La page doit s’afficher sur les smartphones et les tablettes. Un nombre exponentiel de personnes consultent sur les mobiles. L’affichage doit être adapté pour un confort de lecture. Faute de quoi le lecteur quittera très vite ton site ou ta page. C’est d’ailleurs un des facteurs de taux de rebond élevé. Un rebond correspond à une session avec consultation d’une seule page sur ton site.

Le taux de rebond en association avec d'autres facteurs est pris en considération pour le positionnement de ta page dans les résultats de recherche sur Google et les autres moteurs de recherche. Un taux de rebond élevé ne signifie qu’une chose pour Google : ta page n’a pas plu. Et si elle n’a pas plu, Google s’en désintéresse très vite. Il existe là aussi des logiciels ou des outils en ligne pour le connaître (google analytics, Piwix, semrush)

optimiser sa page : page speed insights

Pour savoir si ton site est considéré comme friendly mobile, Google propose un outil (test de compatibilité mobile) ou PageSpeed Insights. Il te donne une note de compatibilité mobile et des conseils pour l’améliorer. La page d’étude obtient 99/100 sur mobile et sur ordinateur. Elle offre un conseil : la mise en cache de fichiers JavaScript. Si tu regardes de plus près les scripts en question, il s’agit de scripts statistiques et réseaux sociaux qui ne sont pas mis en cache assez longtemps. Sauf que je n’ai aucun contrôle sur leur mise en cache, car ce sont des fichiers externes. J’ai tenté de les rapatrier en interne, mais les fonctionnalités ne marchent plus.

En référencement naturel, la rapidité un impératif

Un délai d’attente très court pour afficher ta page. L’internaute (et encore moins le mobinaute) n’aime attendre. Si le temps de chargement est trop long. Il quittera très vite ton site ou ta page. C’est aussi un des facteurs de taux de rebond élevé. Il existe quantité d’outils pour analyser, la vitesse d’affichage d’une page et les freins à l’affichage (PageSpeed, Dareboost, Gtmetrix, semrush)

L’optimisation technique, est l’un des facteurs d’un ON-page SEO réussi. Dareboost est un logiciel qui permet d’analyser point par point tous les critères techniques (SEO technique) qui permettent d’éviter les freins au chargement rapide.

Évidemment il faut sérieusement mettre les mains dans le cambouis, avoir accès aux fichiers CSS, HTML, PHP et JavaScript pour appliquer les recommandations Dareboost.

  • Compression et minification HTML, CSS et JS
  • Supprimer le CSS superflu
  • Si la page fait appel à une base de données, évite la multiplication des requêtes, ne demande au serveur que les infos nécessaires. Pas la peine de lui faire lire toute une table si tu n’as besoin que de 2 champs.
dareboost on-page seo

Google préconise l’accès au premier octet en moins de 200 ms, cette page est à 150 ms. Le début d’affichage en moins d’une seconde la page d’étude est à 0,43 seconde. Un chargement complet en moins de 4 secs, la page d’étude est à 1,90 seconde. Tous ces chiffres sont symbolisés par un Speed index qui doit être inférieur à 1000 et qui est ici à 568.

Pour ce faire, ce site a un CDN cloudflare et un script (Rocket loader) qui permet de mettre en asynchrone de manière intelligente les fichiers JavaScript.

Toutes mes images en plus d’être compressées sont en Lazyloading : elles n’apparaissent qu’au moment où l’internaute en a besoin (soit 200 pixels avant).

J’utilise aussi critical CSS. Certains l’implantent avec une API, je le fais manuellement sur chaque page avec le logiciel en ligne critical CSS. Le critical CSS est une portion de code CSS dont le moteur a besoin pour ne pas freiner le rendu d’une page et qui se place sur la page elle-même dans la balise Head.

Le fichier robots.tx

Le fichier robots.txt permet de communiquer aux robots et entre autres de leur indiquer quelle page indexer, ou pas. Il faut aussi vérifier qu’il n’y a pas d’erreur dans ce fichier.

Le fichier sitemap

Le fichier sitemap ne sert en rien ton positionnement. Le sitemap est une technique qui facilite le travail d’indexation des moteurs de recherche. Tu peux d’ailleurs directement le soumettre dans la search console de google. Tu peux construire ton sitemap en dynamique (relié à ta base de données) ou à la main. Il faut alors penser à y rajouter chaque article que tu publies.

Le fichier htaccess

Je l’utilise dans ce cas, principalement pour la sécurisation du site, un peu d’URL rewriting pour la pagination. Si vous avez des redirections 301 ou des 410 gone à effectuer en cas de refonte, faites attention, cela peut vite alourdir le temps de chargement.



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